[Octobre 2350] I want to research something


Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez
 

 [Octobre 2350] I want to research something

Ashes Voltchkov
Apple Dash
Ashes Voltchkov
Apple Dash
Messages : 12
Date d'inscription : 25/08/2015





Octobre 2350,

Quelques jours avant que je parte pour ma station du côté Ouest du Kollekor, pour rejoindre Lyov Solokoff, un des hommes les plus influents du quartier Est. Je me prépare à faire une petite escale afin de récupérer d'autres armes et pouvoir en tirer le meilleur bénéfice possible. Tandis que je scrute la zone alors que je suis adossée au mur d'une fabrication en taule, je réfléchis quant à mon avenir et celui de mon métier. Il faut dire que je restais sceptique vis-à-vis de mon futur entretient avec mon client potentiel. Ma cargaison s'amenuisait et il me fallait trouver des récupérateurs ou bien une petite escouade afin de partir vers Middlepass, dans l'Elhayon. Les infectieux restaient dangereux et comme les deadlines ne disposent point d'armes aussi élaborées que celle de l'Éven, je me devais d'être minutieuse. Je devais retourner dans mon spot le plus près afin de pouvoir récupérer un veston où je pourrai placer un couteau, des chaussures un peu plus utiles pour la course et une mitraillette. Parmi tout l'équipement que je refourgue, il m'arrivait de flasher sur une arme et de la garder de côté en cas d'urgence comme ici. Partir en dehors des quartiers pour affronter des abominations. Cela fait deux cents ans qu'une explosion atomique a eu lieu, que la plupart de l'humanité a été décimé et aujourd'hui que reste t-il ? Des cendres, des constructions moisies et des hommes tentant de survivre.

Mes bottes sont sales, la boue séchée leur donnait un aspect vieillot. À l'époque, j'aurais préféré devenir mécanicienne alors je m'amusais à réparer des armes lorsque j'étais plus jeune. Je me souviens, alors que je n'avais que dix-sept ans et que je possédais mes premières armes réparées par moi-même, un homme d'une trentaine d'années s'était approché de moi, se focalisant sur cette vieillerie suspendue à ma ceinture. Il me posait des questions sur sa valeur mais je n'y connaissais pas grand-chose. Alors, tentant de faire affaire, je lui présentais les munitions et le poids de l'arme, expliquant sa cadence de tir etc. Je m'appliquais du mieux possible pour lui vendre l'affaire jusqu'à ce que j'arrive au prix. Je songeai à 50$ mais cela me paraissait bien trop cher, sachant qu'au jour d'aujourd'hui, la valeur de l'argent a décuplé. Je l'ai vendu à seulement 15$ plus 6$ par balles. A vrai dire, les munitions sont tellement rares qu'il fallait que je baisse le prix de l'arme mais augmente celle des balles pour que ce soit « réglo ». Ma première affaire … Puis avec les années, c'est ce qui m'a permis de me construire et d'être ce que je suis maintenant. Une trafiquante d'arme de qualité est qualifiée dans son domaine. Sortant de ma torpeur, je pars à pied jusqu'à ma station qui n'était qu'à quelques mètres de ma position.



Début d'après-midi, je pars me chercher quelque chose à manger et vais dans une petite échoppe qui vend des boîtes de conserve et d'autres types d'aliments. Ce n'était pas la meilleure bouffe sur le marché mais cela me permettait de vivre et de continuer à faire mon business. Franchement, mon métier est bien beau, dangereux et en plus, on rencontre des tas de personnes mais s'il y avait pas ces petits péquenauds du coin, je serai déjà morte depuis un baille. Au final, je leur dois énormément à ces personnes-là. Peu d'entre nous seraient reconnaissants envers ces types, qui essaient tout comme nous, de survivre avec leur propre moyen. Mais la qualité de vie de la deadline est tellement merdique … Chacun pense à sa petite personne en priorité, ce que je peux tout à fait comprendre. Le pire dans tout ça, c'est que les armes que je vends servent à s'emparer du bien des autres en les massacrant. De toute manière, nous n'avons plus le choix. La survie avant tout. Heureusement que je suis utile à cette « société ». Sans ça, je pense que je me serai déjà fait flinguée depuis longtemps. Fort heureusement, j'ai appris à manier les armes avec précaution et connais à chacun leurs points faibles et leurs faiblesses. J'étais assise sur une vieille chaise en bois, portant un masque sur le visage tandis que je trifouillais un pistolet à double canon, améliorant les finitions. Totalement concentrée sur ma petite affaire, je n'avais point remarqué que quelqu'un était entré dans ma petite station fait en bois et en taule. Il y avait des cartons un peu partout sur le sol sec, deux fenêtres faites avec les moyens du bord laissaient filtrer la lumière. Le froid était intense, mon souffle émettait de la vapeur d'eau dans l'atmosphère. Soudain, une voix me sort de ma concentration.

.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: [Octobre 2350] I want to research something   [Octobre 2350] I want to research something EmptyVen 28 Aoû - 15:21
Anonymous
Invité
Invité




La guerre ne change jamais.



Une journée avant la rencontre


Une putain de journée. Du sang partout. Une mission qui a encore mal tourné. Je me réveille en sursaut. Je regarde ma montre à gousset, ça ne faisait que quelques dizaines de minutes que j’étais assoupi. J’ai mal partout. Je regarde autour de moi, du sang et des cadavres. Des cadavres d’une dizaine d’infectieux, mais aussi d’un des deux autres hommes, déchiqueté. L’autre est blessé à la jambe un peu plus loin mais il survivra. Je ne m’occupe pas de lui et me reconcentre sur ma mission. Mes plaies se sont déjà refermées toutes seules au bout de quelques instants mais je suis toujours couvert de sang. Je m’essuie comme je peux mais rien qu’en me voyant les gens en ville comprendront ce qui s’est passé. Tant pis je prends le paquet que j’attache solidement pour ne pas le perdre et je rentre à Kollektor. Alors que je me penche pour récupérer mon arme, je remarque qu’elle est cassée au niveau de la crosse et que le canon est en miette.

« Ces fumiers… »

Je la démonte et l’emballe dans mon sac. Il faudra que je passe au quartier marchand pour m’en racheter une rapidement mais de moins bonne qualité, le temps que celle la soit réparée. Une ancienne AK-2057 de l’époque de la nouvelle Russie, une arme mythique quasiment introuvable à présent. Beaucoup m’enviait juste à cause d’elle mais j’y tenais plus que tout autre chose au monde. Rapide et efficace, mais surtout très puissante, en temps normal j’aurais pu tuer n’importe quoi avec. Oui mais bien sûr tout ne se passe pas toujours comme prévu.

Deux heures avant dans Middlepass


Tapis dans l’ombre j’avance lentement dans les ruines. Un informateur m’a donné rendez-vous au beau milieu de Middlepass pour que je récupère un colis. C’est surement très illégal encore pour devoir faire cet échange en dehors de Deadline. L’un des chefs m’a promis un large montant de munition ainsi qu’une nouvelle planque mieux équipé dans un quartier assez tranquille de la ville si je menais cette mission à bien et dans le plus grand secret. Je savais que le lieu était dangereux mais je n’ai rien dit. Après tout je connais bien l’endroit et je n’ai pas peur de tomber sur des infectieux, je saurais me défendre.
Je plante le drapeau rouge au milieu de la place pour signaler ma présence et je me planque dans un coin entre deux plaques de bétons. J’attends quelques minutes puis ils arrivent à leur tour. Je reconnais bien les deux hommes de Sillal avec qui j’ai affaire. Ce sont des soldats entraînés qui sont habitué à ce genre de mission eux aussi. Je sors donc de mon trou et m’approche d’eux, quand ils entament la conversation, je n’aime pas spécialement ça mais bon comme on est tous là pour la même raison autant bien s’entendre. Au moment de déballer le paquet que l’on doit s’échanger, je remarque quelque chose. Le vent a cessé. Nous sommes la seule source de bruit dans les environs, c’est dangereux. Je regarde partout autour de moi. Trop tard. Une dizaine d’infectieux nous observent dans l’ombre. Je me précipite sur le paquet pour m’enfuir quand ils se jettent tous sur nous au même moment. Les deux hommes de Sillal sont paniqués et commencent à tirer dans tous les sens. Le paquet dans les mains, j’ai du mal à me déplacer et trois d’entre eux se jettent sur moi et me désarment. Je me prends un coup sur la tête. Du rouge partout. Et ça recommence, je perds la tête à nouveau. Je sens ma force se décupler et mettre un violent coup de coudes dans le crâne d’un monstre qui explose. Puis plus rien. La folie s’empare de moi.

Le présent


Je suis enfin arrivé à Kollektor et me dirige dans le quartier des échoppes. Les gens évitent de croiser ma route et mon regard. Je les comprends, voir un homme comme moi couvert de sang et énervé ça doit faire peur. Je rigole intérieurement puis me dirige vers un petit gamin, un guetteur du quartier qui travaille sous les ordres d’une des mafias pour survivre. Il sait qui je suis et me regarde effrayé. Je lui demande où trouver un bon vendeur d’arme qui ne fait pas d’arnaque. Il me parle d’abord des habituels que tout le monde connait mais trop chère. Je le regarde plus sévèrement puis il me parle d’une vendeuse qui fait des prix plutôt honnête pour des cargaisons assez moyennes. Une vendeuse ? Etonnant pour un quartier comme Kollektor. Il m’indique donc vers où est sa boutique et je lui jette une balle de pistolet pour le remercier. Il est encore plus heureux que de recevoir un vrai repas, qu’il n’aurait surement pas pu se payer sans ça aujourd’hui. Je marche donc dans les ruelles sombres à la recherche de cette échoppe. Les rats grouillent dans les coins quand je tombe finalement sur l’endroit indiqué. Une vraie cabane de bidonville, avec des cartons et des taules pour seuls murs et toit. Si je mettais un coup de pied dedans elle devrait s’écrouler en deux secondes.
Je décide donc d’entrer à l’intérieur de l’abri. Il fait assez sombre mais je distingue quelqu’un assise à un atelier en train de travailler sur une arme, un pistolet à double canon. Assez rudimentaire, ça pourrait suffire mais ce n’est pas ce que je recherche. Je remarque que la personne est assez habile avec ses mains et qu’elle pourrait parfaitement réparer mon arme également. En regardant maintenant entièrement la personne, je constate que c’est une femme. Son corps est parfait et sportif, ce qui est assez rare pour être cité. Je ne peux pas distinguer son visage qui est couvert mais elle m’a l’air d’être charmante. Ce qui m’étonne d’ailleurs c’est qu’elle fasse ce métier de vendeuse d’arme et qui plus est dans le quartier le plus sexiste de Deadline. Mais bon, après tout il faut bien survivre dans ce monde et je ne suis pas vraiment comme les autres hommes de Kollektor sur ce point. Mon exil durant de longues années m’a permis de découvrir les autres quartiers et de me faire un avis sur la question.
Elle n’a toujours pas senti ma présence c’est pourquoi je commence à engager la conversation pour me faire remarquer :

« Pas mal comme boutique pour une femme seule. J’ai besoin d’une arme et peut être de réparation si tu en es capable. Et ne t’inquiète pas je paierais. »

Il est vrai que recouvert de sang avec mon manteau militaire et ma chapka sur la tête, je ne fais pas spécialement confiance. Je suis aussi armé avec un revolver à la ceinture et le paquet que je devais récupérer en bandoulière sous le bras. Ça fait plusieurs jours que ma barbe a poussé et que je ne me suis pas laver. La poussière me recouvre également.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: [Octobre 2350] I want to research something   [Octobre 2350] I want to research something EmptyVen 28 Aoû - 18:35
 
[Octobre 2350] I want to research something
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [Octobre 2350] Let me try
» [Octobre 2350] La brocante.
» [Octobre 2350] Douloureuse surprise.
» [Octobre 2350] Le Lion et le Renard
» [Octobre 2350] And there is no place to hide.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Infect ::  :: Deadline :: Quartier Est Kollektor-